La coin offering ou initial coins offerings (ICO) constitue une action ou une stratégie de de financement. Cette opération consiste à émettre des jetons et repose entièrement sur une méthode d’enregistrement électronique : la blockchain. Ainsi, pour financer un par coin offering, il suffit d’investir en utilisant des crypto-actifs. Cette stratégie d’investissement suscite aujourd’hui beaucoup de questionnements avec l’intensité que prennent les cryptomonnaies.
La naissance de l’ICO
Initialement, ICO était considéré comme un autre moyen de minage pour lancer la crypto-monnaie. Au lieu d’avoir les ressources techniques pour exploiter avec succès les blocs de blockchain sous-jacents, l’investissement selon ludovic delion devrait désormais être suffisant pour devenir l’un des premiers acquéreurs de jetons. De cette façon, la première ICO était Mastercoin, qui a eu lieu en juillet 2013. Ce qui fait plus de quatre ans après le lancement de la première blockchain Bitcoin.
Au début de l’année 2014, l’ICO Ethereum a connu le jour. Cette blockchain est à l’origine du développement de plusieurs smart contracts. Des modèles ont progressivement fait leur apparition, notamment des contrats intelligents pour les ICO1, permettant la distribution automatique de tokens entre investisseurs. Plus tard en 2017, la plupart des fonds de l’ICO ont été levés via Ethereum, qui est la crypto-monnaie de base de la blockchain Ethereum. Des activités de collecte de fonds Bitcoin ont également été menées, ainsi qu’une poignée d’autres crypto-monnaies.
La grande apogée des ICO en 2017
L’émergence de la standardisation, que ce soit dans les moyens techniques de mise en œuvre de l’ICO ou dans un support de communication dédié, s’accompagne de la démocratisation de ce processus. Autrefois conçus par des experts en crypto-monnaie et destinés aux experts en crypto-monnaie, de plus en plus de projets ICO ciblent un public plus large et sont menés par des participants qui ne sont pas impliqués dans le domaine.
En conséquence, le montant levé par l’ICO est monté de 96 millions de dollars US en 2016 à bien plus de 3 milliards de dollars US en 2017. Selon une estimation, il a même dépassé le seuil de 5 milliards de dollars US. Une grande quantité de fonds a été levé en peu de temps, comme le projet BAT (Basic Attention Token), qui a fait une levée de 36 millions de dollars américains en éther en seulement 24 secondes.
Les risques à utiliser des ICO
La croissance rapide des ICOs crée également des risques d’utilisation. Cette stratégie d’investissement s’effectue aux moyens de l’internet alors, elle présente des vulnérabilités si la sécurité n’est pas absolue. Un premier risque est qu’il n’est mentionné nulle part qu’une équipe porteuse d’un projet d’ICO doit respecter ses engagements à la fin de la collecte de fonds. Une collecte de fonds pour un tel projet pourrait ainsi donc relever de l’arnaque.
Par ailleurs, des hackers guettent les levées de fonds lors des ICOs afin de détecter la moindre la moindre faille de cybersécurité. Ils exploitent ainsi cette faille pour détourner d’importantes sommes d’argent. Ce risque s’est déjà manifesté par le passé créant ainsi une perte allant jusqu’à 7 millions de dollars. Un autre grand risque qui relève des failles de la sécurité est la possibilité de gèle de portefeuille. Ce sont donc des risques réels à étudier avant de se lancer dans un tel investissement.